Cour des Bourguignons à Paris

La « cour des Bourguignons » ouvre sur deux rues : la rue du Faubourg Saint-Antoine, où elle porte le n° 74, et la rue de Charenton (n° 59-61).
Cette disposition résulte de la fusion de deux entités distinctes, réunies en 1855 entre les mains d’un seul propriétaire : le négociant en bois Charles-Auguste Hollande. C’est lui qui fait construire, entre 1862 et 1868, une véritable « cour industrielle » du coté de la rue du Faubourg Saint-Antoine.
Cette cour abrite des ateliers alimentés par une machine à vapeur dont la cheminée, haute de 32 mètres, marque vigoureusement le centre de la composition.
Une seconde cour vient s’ajouter en enfilade à la première du côté de la rue de Charenton en 1880. Ce vaste ensemble est occupé par un
fabricant de meubles, la maison Krieger (devenue par la suite la société Damon et Cie).
Une seconde cour vient s’ajouter en enfilade à la première du côté de la rue de Charenton en 1880. Ce vaste ensemble est occupé par un

Ces deux cours dévolues à la production sont encadrées par des immeubles de logements, seuls visibles depuis la rue.
Sur la rue de Charenton, il s’agit d’un immeuble à parement de briques, construit en 1886 sur les plans de l’architecte Renault.
Du côté de la rue du Faubourg Saint-Antoine, l’immeuble (datant des années 1870-1880) présente une façade particulièrement soignée, en pierre de taille.
Cet ensemble constitue un remarquable témoin des grandes cours industrielles ordonnancées autour d’une haute cheminée, symbole de l’activité manufacturière de la seconde moitié du XIXe siècle.
Patrimoine industriel
19e siècle