- Identifiez-vous pour poster des commentaires
Exposition Circuler. Une histoire des transports à Saint-Quentin-en-Yvelines
Carte et territoire
Situé sur les routes de Normandie, de Bretagne et d’Espagne pour qui vient de Paris, l’actuel territoire de Saint-Quentin-en-Yvelines s’est développé dès l’Antiquité autour de ses axes de communication et de commerce. A proximité de Paris (une journée de cheval jusqu’à l’arrivée du chemin de fer), des villes comme Trappes ou Villepreux accueillent haltes et auberges depuis le Moyen-Âge. A partir du milieu du 19è siècle, les lignes Paris-Chartres et Paris-Dreux desservent respectivement Coignières, La Verrière et Trappes ainsi que Plaisir-Grignon et Villepreux-Les Clayes. Les Parisiens utilisent peu à peu les moyens de transports collectifs pour venir passer le dimanche à la campagne.
Naissance de la ville nouvelle
Publié en 1965, le Schéma Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme de la Région de Paris (SDAURP), prévoit la réorganisation de l’Ile-de-France en vue d’accueillir, à l’horizon 2000, une population estimée alors à une quinzaine de millions d’habitants. Pour faciliter les liaisons entre Paris et la banlieue éloignée, un Réseau Express Régional (RER), plus rapide que le métro, est prévu. Saint-Quentin-en-Yvelines accueillera le terminus du RER C grâce à la création d’une nouvelle gare à Montigny-le-Bretonneux, desservant le futur centre de la ville nouvelle. Enfin, les échanges interurbains de banlieue à banlieue et au sein des villes nouvelles reposeront essentiellement sur l’automobile et son réseau routier redéployé.
Innovation et progrès
Le territoire de l’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines a toujours constitué un terrain propice aux projets innovants. Tous révèlent le terrain d’expérimentation fertile autour de la mobilité, comme la voiturette Riboud-Vitrex conçue par le promoteur Jacques Riboud pour faciliter les déplacements courts des usagers à l’intérieur des quartiers non ou mal desservis par les transports en commun, ou le projet de téléphérique urbain Suprasqy, qui relirait la gare de Saint-Quentin-en-Yvelines à Plaisir via Trappes et Elancourt à l’horizon 2024 afin de réduire les temps de déplacement et le trafic routier pour un moindre impact environnemental.
Cette exposition a reçu l'aide à projet oeuvrant à la valorisation du patrimoine de la Région Île-de-France, à hauteur de 9 000 euros.