De plus en plus, les questions de paysage sont abordées. C’est ce qu’Yves Luginbuhl a, d’ailleurs, appelé une “ demande sociale de paysage ” de plus en plus forte.
Dès lors est posée la question de leur conservation. Question posée depuis la deuxième moitié du XIXe siècle et finalement dans des termes qui ont relativement peu évolué, si ce n’est qu’ils s’appliquent aujourd’hui à des surfaces de plus en plus vastes.
Nous abordons là une problématique nouvelle : celle du territoire. Comment passer de la protection de sites limités parce qu’exceptionnels (même si parfois d’une étendue relativement grande) à celle de parties entières du territoire ? Au-delà du problème de la légitimité de cette conservation et des valeurs au nom desquelles elle s’effectuerait, comment la concilier surtout avec les nécessités de l’aménagement et du développement de ces territoires.
La difficile question du paysage
