Le Voyage autour du viaduc de Nogent-sur-Marne d’Henri Escoffier

Sophie de Moustier
Durant l’été 1888, Henri Escoffier, journaliste au Petit Journal, doit prendre des congés et, plutôt que de s’éloigner de la capitale, il décide d’explorer les environs de Paris.

Henri Escoffier possède une maison, avenue des Charmes, qu’il ne fréquente guère, faute de temps. Dans un petit ouvrage qu’il publie peu après et qu’il intitule Voyage autour du viaduc de Nogent-sur-Marne, il relate ses vacances, dans ce que l’on n’appelle pas encore sa « résidence secondaire », décrivant les menus faits de sa vie familiale

Si Escoffier a entrepris ce récit c’est qu’il est « désireux de convaincre les Parisiens de l’avantage qu’ils auraient à rester dans les environs de leur ville, au milieu de sites merveilleux, variés à l’infini, féconds de surprises, aux multiples aspects sans cesse renouvelés ».

Son texte, anodin au premier abord, est devenu aujourd’hui un témoignage précieux. Il donne une image vivante de ce territoire, des modes de villégiature et des loisirs qui y ont cours durant la seconde moitié du XIXe siècle et qui s’imbriquent en fait déjà largement avec la vie des nouveaux « banlieusards », ceux qui habitent toute l’année ces communes.

Cet article d’Isabelle Duhau est paru en 2007 dans le bulletin du Comité de liaison des sociétés d’histoire et d’archéologie du Val-de-Marne. Histoire de la villégiature et du tourisme dans le Sud-Est parisien.

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